Effets indésirables liés aux outils de protection
Malgré les aides techniques et financières, la mise en place des protections représente un investissement personnel et financier non négligeable de la part des éleveurs et bergers et un surcroît de travail parfois conséquent. Il faut 3 à 5 années pour que les mesures commencent à être véritablement opérationnelles (savoir faire du berger, éducation du chien, accoutumance du troupeau…) (source MEDDTL)
Chaque mesure de protection présente des inconvénients : l’embauche d’aide berger, nécessite des cabanes plus grandes et « aux normes », un savoir faire en management de l’éleveur. Le regroupement nocturne des animaux induit une diminution du temps de pâturage (soir et matin) des modifications des circuits de pâturages, du temps de travail supplémentaire pour ramener le troupeau sur la couchade « obligée », des risques sanitaires et d’érosion du sol dans l’enceinte et aux abords des enclos. La mise en place des parcs fixes nécessite une bonne maitrise du foncier, une bonne adaptation aux multi-usages des territoires (tourisme, chasse, transports…) Dans ce registre, les CPT provoquent parfois la psychose dans les zones touristiques de montagne (divagation, risques de morsures…) jusqu’à remettre en cause les baux de location des pâturages communaux !