Où en sommes-nous ?
Le projet a débuté en 2011, dans les cantons de Vaud et du Valais (Suisse). Il comprend deux volets :
- La conception du système de détection des attaques ;
- La composition du répulsif & des phéromones d’alarme, le choix du stimulus discriminant.
Le travail sur le premier volet est en cours de finalisation. Nous avions commencé par étudier la variabilité de la fréquence cardiaque des brebis, afin d’identifier un stress aigu. Cependant, il s’est avéré techniquement impossible de mesurer ce paramètre sur une période prolongée. De plus, nous avons constaté en filmant des attaques de loups que ces derniers pouvaient surprendre les brebis. Donc leur rythme cardiaque n’étant plus un bon indicateur de la prédation.
Aujourd’hui, nous suivons les modifications comportementales des brebis grâce à des accéléromètres intégrés au collier. Les observations éthologiques issues du projet CanOvis nous permettent également d’ajuster le seuil de déclenchement du système. La continuité de ce travail sera réalisée par un étudiant en Master II de l’université de Wageningen, en partenariat avec l’Institut Supérieur d’Agriculture et d’Agroalimentaire (ISARA) de Lyon.
La recherche d’un répulsif efficace a fait l’objet d’une étude réalisée dans un parc à loups (Alpha, Mercantour) en 2013. La suite de ce volet sera réalisée par le travail d’un étudiant de master (6 mois) sur l’identification des phéromones d’alarme, en collaboration avec l’Institut de Recherche en Sémiochimie et Éthologie Appliquée (IRSEA). La fabrication des prototypes sera effectuée par des ingénieurs de l’usine collaborative YouFactory. Un partenariat avec l’Université d’Annecy pour le développer est en cour de préparation.